10 septembre 2024
Université Laval – Salle Hydro Québec du Pavillon Desjardins
De 12 h à 14 h
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Répondre aux enjeux de son temps
Les défis majeurs des prochaines décennies sont étroitement liés aux risques climatiques et environnementaux. Bien que tous les États et gouvernements soient concernés par ces enjeux, certains sont plus vulnérables face à la menace. C’est le cas d’un grand nombre d’États et de gouvernements francophones.
La majorité des États et gouvernements membres de la Francophonie ont ratifié plusieurs accords multilatéraux sur l’environnement afin de protéger et restaurer l’environnement mondial tout en contribuant au développement durable. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à travers l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) a joué un rôle majeur pour la participation des pays francophones aux négociations universelles sur l’environnement que ce soit pour l’Accord de Paris sur le climat ou le cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. L’Organisation travaille depuis plus de 35 ans à appuyer ses États membres, les collectivités locales, les organisations interétatiques ou non-étatiques et les populations, à planifier, à mettre en œuvre et à suivre des actions transformatrices pour la planète et l’humanité.
Ces engagements internationaux ont été transcrits à des degrés divers dans plusieurs textes législatifs et mesures nationales contribuant à les mettre en œuvre. C’est le cas des lois, des institutions et des politiques publiques qui permettent de ralentir ou inverser la dégradation de l’environnement. Ce progrès s’effectue aussi grâce aux programmes et projets mis en œuvre sur le climat, la biodiversité et la dégradation des terres. Cependant, la limitation des émissions des gaz à effets de serre, la réduction de la vulnérabilité de même que le renforcement de la résilience des systèmes naturels et humains aux effets néfastes des changements climatiques requièrent des ressources financières considérables qui sont difficilement mobilisables par les pays en développement. Selon l’analyse des besoins de financements réalisée par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en 2022, les pays en développement auront besoin d’au moins 6 000 milliards de dollars d’ici 2030 pour couvrir moins de la moitié de leurs engagements nationaux. Sans ces financements, l’effectivité et l’opérationnalisation des accords universels sur l’environnement ne seront pas possibles dans un contexte qui nécessite pourtant plus d’actions transformatrices pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation de la température moyenne et l’extinction massive de la biodiversité d’ici la fin de ce siècle.
Plusieurs mécanismes internationaux de financements multilatéraux dédiés à la lutte contre les changements climatiques et à la préservation de la biodiversité se distinguent par leur ampleur, leur universalité et leur impact. Pourtant essentiels pour soutenir les efforts des pays en développement dans leur lutte contre les changements climatiques et pour la préservation de la biodiversité, ces mécanismes ne sont pas toujours inclusifs avec un certain nombre de barrières linguistiques, techniques ou administratives. Celles-ci ont des incidences sur l’accès aux financements pour les pays déjà très vulnérables aux changements climatiques et à la perte d’une biodiversité exceptionnelle.
Afin de stimuler la clarté et l’inclusivité du système de financement sur le climat et la biodiversité, l’OIF souhaite apporter, dans le cadre de son projet « Accompagnement des transformations structurelles en matière d’environnement et de climat », un appui technique à ses États et gouvernements membres en développement pour un meilleur accès aux financements sur le climat et la biodiversité. Pour y parvenir, une triple approche stratégique, pédagogique et opérationnelle est indispensable pour un accès plus juste aux financements pour les pays membres tout en invitant la promotion de la solidarité francophone pour améliorer l’accès à la finance climatique.
C’est dans ce cadre que l’IFDD-OIF, en partenariat avec l’Université Laval et l’Institut EDS et Développement International Desjardins, organise le 10 septembre 2024, une conférence – débat sur « Finance verte, inclusive et durable pour les pays francophones en développement ».
Objectifs
– État des lieux des enjeux de l’accès à la finance climat et biodiversité pour tous les pays francophones en développement afin d’enrichir la stratégie de l’OIF en la matière.
– Une tribune pour des recommandations et des orientations pour favoriser une meilleure mobilisation des financements internationaux.
Participants
Cette conférence – débat réunira les représentants du gouvernement du Canada, du gouvernement du Québec, du milieu universitaire et de la recherche, ainsi que du secteur financier. Une centaine de participants prendront part à cet atelier.
P R O G R A M M E
Madame Caroline St-Hilaire, Administratrice de l’organisation Internationale de la Francophonie (OIF)- Intervention en ligne
La finance verte et le développement global, état des lieux et prospective
– M. Stéphane Hallegatte, conseiller senior changement climatique, Banque Mondiale
Échanges : La perspective mondiale et nationale, succès et défis
– Mme Sophie d’Amour, Rectrice de l’Université Laval
– M. Gerardo Almaguer, Président-directeur général chez Développement international Desjardins (DID)
– M. Moustapha Ben Barka, Vice-Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
– M. Arona Soumare, Chargé principal du changement climatique et de la croissance verte à la Banque Africaine de développement (BAD)
– Mme Cécile Martin-Phipps, Directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD-OIF)
Synthèse de la discussion
Mme Lionelle Ngo Samnick, Coordonnatrice de projet Finance climat et biodiversité (IFDD-OIF)
Merci aux coorganisateurs
– Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD)
– Université Laval de Québec – Institut EDS
– Développement international Desjardins